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post-doctorants
2024/2025

Amr
Khairy
Amr Khairy est titulaire d’un doctorat en écologie humaine (Université de Lund). Il étudie les histoires sociales et culturelles de l’énergie et de la technologie dans l’Égypte du XIXe siècle, dans la perspective interdisciplinaire de l’histoire de l’anthropocène. Sa thèse de doctorat, intitulée « Egypt Ignited : How Steam Power Arrived on the Nile and Integrated Egypt into Industrial Capitalism (1820s-76) », propose une histoire sociale de l’arrivée des combustibles fossiles en Égypte à travers l’industrialisation, la production agraire, les dettes et le colonialisme, tout au cours du XIXe siècle. Ses projets en cours portent sur les questions de l’énergie solaire pour l’agriculture dans les environnements arides contemporains et sur l’histoire conceptuelle de la macroéconomie et de l’ingénierie en Égypte.

Yasmin
Shafei
Yasmin Shafei est titulaire d’un doctorat en Histoire du Moyen-Orient de l’Université Américaine de Beyrouth. Elle a obtenu auparavant un master en relations internationales à l’Université Américaine du Caire. Ses recherches portent sur les intersections entre les études coloniales et l’histoire de la médecine et de la santé mentale. Sa thèse explore plus précisément la documentation présente aux Archives Nationales d’Égypte et du Royaume-Uni pour étudier l’impact de la domination coloniale britannique sur le développement de la psychiatrie et des asiles d’État égyptiens, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Grâce à l’analyse d’un large éventail de sources primaires, sa thèse examine également les expériences vécues par les patients et leurs familles, en s’interrogeant sur l’impact de la classe sociale et du genre. Avant d’entamer son doctorat, elle a travaillé pendant 15 ans avec OXFAM et plusieurs agences des Nations unies sur des questions régionales liées aux réfugiés, au genre, à l’éducation et à la santé.
DOCTORANTS
2024/2025

Yasmine
Hafez
Yasmine Hafez mène des recherches ethnographiques et archivistiques pour tenter de combler les lacunes habituellement dissimulées dans les discours et les pratiques de gestion transfrontalière, en particulier en ce qui concerne le fleuve Nil. Elle est titulaire d’un Master of Arts (MA) avec distinction en conflit, gouvernance et développement international de l’Université d’East Anglia (UEA). Dans le cadre de son master, elle a effectué un travail de terrain à Addis-Abeba, où elle s’est attachée à analyser le Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD) à travers les griefs historiques, économiques et sociaux de l’Éthiopie, en reconnaissant le rôle central que ces griefs ont joué dans l’élaboration des aspects sociopolitiques de la construction du barrage. Avant cela, elle a obtenu une licence en sciences politiques avec une double mineure en économie et en développement communautaire à l’Université américaine du Caire (AUC). Pour son projet de doctorat à l’université SOAS de Londres, Yasmine s’est concentrée sur les lacs et les zones humides des pays du bassin du Nil après un travail de terrain approfondi mené dans divers centres de pêche autour du lac Victoria en Ouganda et au Kenya et dans la zone humide transfrontalière située entre les deux, ainsi qu’en Égypte autour des lacs du delta, à savoir : les lacs Burullus, Mariout et Edko. Ses recherches portent sur l’histoire coloniale de ces lacs, les interventions néolibérales qui ont façonné ces plans d’eau et les expériences quotidiennes des pêcheurs.

Youssef Ramez
Boktor
Youssef Ramez Boktor est un chercheur avec un parcours interdisciplinaire qui relie les domaines de l’anthropologie, des études de genre et des géographies critiques. Il rédige actuellement sa thèse de doctorat en anthropologie à la City University of New York (CUNY) sur les transformations culturelles et écologiques dans l’oasis de Siwa. Sa recherche porte sur un moment de rapides changements économiques, technologiques et sociologiques à Siwa, mettant en lumière la vie et la lutte du seul groupe amazigh d’Égypte (les Siwans) qui est déplacé sur place. Ses recherches portent sur la manière dont la production et la distribution de la richesse et du pouvoir proviennent en fin de compte d’un écosystème.
En 2017, Boktor a reçu le prix Magda Al Nowaihi pour la meilleure contribution aux études de genre à l’Université américaine du Caire, pour sa thèse de maîtrise A Pill, a Cup of Tea, and a Cigarette : the Male Body in Egypt at the Age of Viagra (Une pilule, une tasse de thé et une cigarette : le corps masculin en Égypte à l’ère du Viagra).

Maïa Bouatouch
Legrand
Maïa Bouatouch Legrand est doctorante en sciences sociales à l’Université de Rennes, France. Elle est titulaire d’une maîtrise en droit et a obtenu son diplôme d’avocat à l’École de Formation des Barreaux de Paris. Elle a pratiqué le droit dans le domaine de la coopération internationale et du développement avant de retourner dans le monde universitaire avec un master en études sur le genre à l’EHESS (Paris). Ses recherches actuelles portent sur les différentes formes d’agentivité des femmes dans l’Égypte contemporaine, en adoptant une perspective postcoloniale et en accordant une attention particulière aux discours, utilisant des méthodes de recherche qualitatives. Elle a enseigné les sciences sociales et le genre à l’Université du Caire et au Netherlands-Flemisch Institute au Caire.