
Du 30 au 31 janvier 2017, le CEDEJ a organisé dans la ville-frontière d’Assouan un colloque scientifique international sur le thème « Frontières et reconfigurations territoriales au Moyen-Orient et au Sahel ». Toute l’équipe du CEDEJ a été mobilisée pour l’occasion.
L’événement a réuni 48 participants issus de 12 pays différents et quatre UMIFRE (CEDEJ Le Caire, CEDEJ Khartoum, IFRA Ibadan, IFEA Istanbul). Conviant trois générations de chercheurs venus d’horizons disciplinaires variés (sciences politiques, sociologie, géographie, histoire, anthropologie), ces journées ont rencontré un franc succès grâce à la qualité des communications et aux remarquables travaux de terrain exposés par de jeunes chercheurs.
Ce colloque d’Assouan a mêlé deux aires culturelles, trop souvent dissociées en dépit de problématiques communes et d’une histoire partagée. Liés par des échanges économiques et humains, le Sahel et le Moyen-Orient ont tous deux hérité de frontières plus ou moins imposées par le colonisateur.
La rencontre d’Assouan a démarré avec une excursion de terrain (le haut barrage et le temple de Kalabsha sur le lac Nasser), puis la projection du film documentaire « We were rebels » avec la réalisatrice Katharina Von Schroeder : le long métrage conte l’histoire d’Agel, jeune enfant-soldat recruté par le SPLA, puis revenu en 2011 au Soudan du Sud, après l’indépendance de son pays et quelques années d’études en Australie.
Grâce aux clichés fournis par les participants, une exposition photo sur le thème des frontières a également été présentée dans la salle du colloque avec des images prises en Turquie, au Soudan du Sud, au Somaliland, en Egypte, au Liban, au Nigeria, au Tchad, au Mali et en Ouganda.
Les actes du colloque sortiront en 2017 dans deux revues : celle du CEDEJ, Egypte/Monde arabe, et celle de l’IREMMO, Confluences Méditerranée.


Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport, le 30 janvier 2017



