Nadine Abdalla
Nadine Abdalla est Maîtresse de conférence en sociologie à l’Université Americaine du Caire (AUC). Elle a reçu son doctorat en Science Politique (mention Très Honorable avec Félicitations du Jury) de l’Université de Sciences-Po Grenoble en 2014 ; elle a reçu son Master en Relation Internationale de Sciences-Po Paris en 2006. Nadine écrit un article hebdomadaire au quotidien Egyptien Al-Masry Al-Youm.
Delphine Acloque
Delphine Acloque est agrégée de géographie et ATER au département d’études arabes de l’INALCO (Paris). Elle a soutenu don doctorat en géographie à l’université Paris Nanterre en décembre 2019 sur le sujet : Conquérir le désert : recomposition des acteurs et des territoires agricoles en Egypte. Voici une liste de ses publications.
Sarah Ben Nefissa
Sarah Ben Nefissa est directrice de recherches à l’IRD (IEDES, UMR développement et sociétés). Elle a reçu son habilitation à diriger des recherches en sciences politiques en 2010, et elle est docteure en droit public. Elle a été représentante de l’IRD en Egypte avec extension de compétence au Liban, Syrie, Libye et Jordanie de 2014 à 2018. L’une de ses dernières publications est « Civil societies and NGOs in the Middle East and North Africa: the cases of Egypt and Tunisia” in Thomas Davides (Ed.), Routledge Handbook of NGOs and International Relations, Londres: Routledge, 2019.
Soraya Boudia
Soraya Boudia est professeure des Universités à l’université Paris Descartes. Elle est historienne et sociologue des sciences et des techniques. Ses thèmes de recherche sont l’histoire et la sociologie des sciences et de l’environnement, et les relations entre savoirs et politique.
Gaetan Du Roy
Gaétan du Roy est historien, chargé de recherche au FNRS en Belgique et membre du Laboratoire de recherches historiques (LaRHis) ainsi que du Groupe d’études et de recherches sur le Monde Arabe contemporain (Germac) de l’Université catholique de Louvain. Sa recherche de doctorat portait sur un quartier du Caire habité par des chiffonniers chrétiens, le Muqattam. Ses recherches actuelles portent toujours sur l’histoire urbaine et plus précisément sur le quartier de Shubra, étudié sous l’angle des relations entre chrétiens et musulmans et celui de la réputation de cosmopolitisme attribuée à ce lieu.
Youssef El Chazli
Youssef El Chazli est politiste et sociologue, chercheur au Crown Center for Middle East Studies, à l’Université Brandeis dans le Massachusetts. Il est également membre du projet ERC-DREAM et pilote avec Amin Allal (IRMC-Tunis) un des axes du projet portant sur les transformations politiques des pays de la Méditerranée arabe. Il a obtenu sa thèse en science politique de l’Université de Lausanne et de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne en 2018. Ses travaux portent sur la politisation, les dynamiques de mobilisation et les mutations de la ville d’Alexandrie des années 1980 à aujourd’hui. Il a publié notamment “Révolution” (in Olivier Fillieule, Lilian Mathieu, and Cécile Péchu (eds.), Dictionnaire des mouvements sociaux. Paris: Presses de Sciences Po, 2020), “Everyday Alexandria(s) – Plural Experiences of a Mythologized City” (Egypte/Monde arabe, vol. 1 (17), 2018), “Alexandria, City of Dispossession” (Middle East Report, 287, 2018), “A Geography of Revolt in Alexandria, Egypt’s Second Capital” (Metropolitics, 23 February 2016) et “Alexandrins en fusion : itinéraires de jeunes égyptiens, des milieux alternatifs à la révolution” (in Laurent Bonnefoy and Myriam Catusse (eds.), Jeunesses arabes. Loisirs, cultures et politique. Paris: La Découverte, 2013).
Saker El Nour
Saker El Nour est chercheur associé à l’UMR Développement & Sociétés (IRD – University Paris 1). Il a soutenu sa thèse de sociologie à Paris Nanterre Université en 2013 sur le sujet : Contemporary poverty dynamics in rural Egypt. Case study of Nazlet Salmân. Il a reçu deux contrats postdoctoraux, à l’Université américaine de Beyrouth et à l’EHESS-MuCEM. Sa recherche porte sur pauvreté et marginalisation, l’accès aux ressources naturelles, les résistances, soulèvements et mouvements paysans, le développement et le changement environmental, l’agroécologie et la souveraineté alimentaire. Il a conduit des recherches de terrain en Egypte, Liban, Maroc et Tunisie. Il a publié La Terre, les paysans et les investisseurs: Questions agraires et paysannes en Egypte (2017, en arabe).
Farah Hany Ramzy
Farah Hany George Ramzy est chercheuse en science politique. Elle s’intéresse à l’étude des mouvements sociaux, des dynamiques de la contestation, des révolutions et du changement politique et social dans les situations autoritaires. Égyptienne, elle a enseigné à l’Université du Caire, mais aussi en France à Sciences Po Reims, Sciences Po Menton et actuellement elle est ATER à Sciences Po Bordeaux. Parmis ses publications figurent « In Cairo’s shadow: Student activism in Egypt’s Second city and its provinces » (Egypte/Monde Arabe, no.17, 2018), « Citizenship negotiation in spaces of non-formal education: Student activities in Egyptian public universities » (in Jason Dorio, Ehab Abdou and Nashwa Mostafa Eds. The Struggle for Citizenship Education in Egypt: (Re) Imagining Subjects and Citizens. Routledge, décembre 2018) et « La répression des autres : mobilisations et démobilisations dans les universités égyptiennes au lendemain du 3 juillet 2013 » (Politique africaine, vol. 146, no. 2, 2017).
Aymon Kreil
Aymon Kreil est professeur assistant au département des Langues et Cultures de l’Université de Gand. Il a auparavant travaillé à l’Université américaine du Caire, à l’Université du Caire, à l’Université de Zurich, à l’Université de Neuchâtel, à la Haute école d’Art et Design de Genève et à l’Université de Fribourg. Ses recherches portent principalement sur l’amour, la sexualité et le genre en Égypte. Parmi ses publications figurent l’ouvrage Reinventing Love ? Gender, intimacy and romance, codirigé avec Corinne Fortier et Irene Maffi (Peter Lang, 2018), et les articles « Dire le harcèlement sexuel en Égypte : les aléas de traduction d’une catégorie juridique » (Critique internationale 70, 2016) et « Territories of Desire : A geography of competing intimacies in Cairo » (Journal of Middle East Women’s Studies 12 : 2, 2016).
Malak Labib
Malak Labib est historienne, EUME Fellow à la Freie Universität Berlin). Ses thèmes de recherche sont l’histoire de la science et des savoirs, l’économie politique et l’histoire du développement.
Carl Rommel is a researcher at the Department of Cultural Anthropology and Ethnology at Uppsala University in Sweden. He earned his PhD in social anthropology from SOAS, University of London, in 2015. Between 2017 and 2021, he was a postdoctoral researcher in the ERC Advanced-funded project ‘Crosslocations: Rethinking Relative Location in the Mediterranean’ at the University of Helsinki. He has also held shorter research positions at Leibniz-Zentrum Moderner Orient in Berlin and the University of Bern. Rommel’s anthropological research in Egypt focuses on masculinity, emotions, future-making, sports, revolution and ‘projects’. His ongoing research – ‘Egypt as a Project: Dreamwork and Masculinity in a Projectified Society’ – is funded by Riksbankens Jubileumsfond.
Publications:
– 2021, Egypt’s Football Revolution: Emotion, Masculinity and Uneasy Politics, Austin: University of Texas Press
– 2018, ”Men in Time: On masculine productivity, corruption and youth football in the aftermath of the 2011 Egyptian Revolution” Men and Masculinities, 21(3) 341-362
Giedre Sabaseviciute
Giedre Sabaseviciute est chercheuse post-doctorale à l’Institut Oriental de l’Académie tchèque des sciences. Elle a obtenu un doctorat en sociologie de l’EHESS (Paris, 2015) pour sa thèse sur les réseaux intellectuels de l’intellectuel islamiste égyptien Sayyid Qutb. Ses travaux actuels portent sur les intellectuels et écrivains en Egypte à l’intersection entre l’écriture littéraire et les pratiques de socialisation intellectuelle dans le cadre des clubs littéraires (nadawat adabiyya). A partir de ce site d’observation, elle étudie les dynamiques de la mondialisation intellectuelle, la fabrique des écrivains dans l’Egypte post-révolutionnaire et l’engagement des écrivains dans les contestations politiques. Ses principales publications sont A Twin Branch. Literature and Islamism in Sayyid Qutb’s Life (Syracuse University Press 2021), “Sayyid Qutb and the Crisis of Culture in Late 1940s Egypt” (IJMES, 50 (1), 85-101, 2018), “Intellectuals and the People. Portrayals of the Rebel in the 2011 Egyptian Uprising” (Middle East-Topics and Arguments, vol. 5, 2016), “Entre le savant et le politique. La campagne électorale d’Amr Hamzawi dans les élections législatives en automne 2011” (Egypte-Monde Arabe, no. 10, 2013), et “Le peuple contre le régime. La rupture dans la révolution du 25 Janvier (in Marc Lavergne (ed.): Egypte, l’An 2 de la révolution : l’émergence de la nouvelle scène politique, Paris: L’Harmattan, 2012).