
Suite au colloque consacré aux “Frontières et reconfigurations territoriales au Moyen Orient et au Sahel” organisé par le CEDEJ et ses partenaires fin janvier 2017, Confluences Méditerranée livre une partie des contributions. Les autres, en particulier celles axées sur le Sahel, seront publiées dans un numéro de la revue Égypte/Monde Arabe à paraître à la fin de l’année 2017.
Ce numéro revient sur la crise des frontières d’État amorcée avec la vague de contestation populaire arabe en 2011 et la multiplication des conflits qui a suivi, à l’origine d’un processus de dislocation territoriale ou tout au moins d’une déstabilisation généralisée des bordures territoriales. Ce tournant frontalier au Maghreb et au Moyen-Orient avait été brièvement abordé lors d’un numéro de Confluences Méditerranée en 2015 intitulé « Crises sans frontières »1. L’article pointait les processus de dé/re-territorialisation à l’œuvre dans une région aux contours élargis sous l’effet des guerres, des multiples interventions des armées étrangères ou de mercenaires, des mouvements de réfugiés, mais aussi avec la diffusion d’une nouvelle idéologie, à forte résonance spatiale, par le groupe autoproclamé État islamique (Daech). Cette idéologie était perceptible à travers l’annonce de la restauration du califat en juin 2014 et le refus explicite des frontières « coloniales » instaurées par les accords Sykes-Picot (1916).
Retrouvez l’intégralité du numéro sur CAIRN
TABLE DES MATIÈRES